Ceci est la deuxième de trois postes.
Poste 1 : Introduction. Son style. Inclusif ou pas inclusif ?
Poste 2 : Dire la vérité. La violence n’est pas l’amour.
Poste 3 : L’apprentissage de l’amour. Ses domaines. Le propre de nous.
Dire la vérité
Le livre commence par une analyse des mots et du langage qui sont monnaie courante, souvent utilisés pour exprimer nos pensées sur l'amour. Cependant, souvent nous n'avons pas ni les bon mots, ni du langage pour comprendre tous ses nuances. Alors, l'auteure recherche la clarté avec laquelle nous pouvons "mettre des mots sur l'amour." Il y a beaucoup de confusion autour de l'amour dans la culture Américaine contemporaine (qui n'est pas si différente de la culture Française contemporaine), qui explique selon elle, la dysfonctionnement de nos relations, nos familles, nos communautés et notre choix de politiciens.
Elle argumente que ça commence dans l'enfance avec la violence qui est souvent faite au nom de 'la discipline.' Une telle souffrance provoque la peur en sa victime et par conséquent, le désir d'éviter la prochaine punition. Éviter, c'est une sage geste de auto-protection. Après tout, l'amour de soi est naturelle aux tous les espèces. Souvent les enfants apprennent de dissimuler & se cacher. Aussi même de eux-mêmes. Une dissonance et un aliénation entre cœur et parole, geste et amour. Malheureusement, cela a des conséquences néfastes pour la vie affective et pour notre capacité d'aimer puisque l'honnêteté est partie de l'amour.
Pour connaitre l’amour, nous devons nous dire la vérité à nous-mêmes et aux autres. Créer un faux-moi pour masquer nos peurs et nos insécurités est devenu si courant que beaucoup d’entre nous oublions qui nous sommes et que nous ressentons en dessous la dissimulation. Briser cet artifice est toujours le premier étape pour découvrir notre aspiration d’être honnête et claire. (ma traduction).
La violence n’est pas l’amour.
Dans son livre, elle est très claire que la violence et l’amour soient opposés, mais que malheureusement ils vont ensemble parfois.
« L’un des mythes sociaux les plus importants qu’il nous faut déboulonner pour que notre culture puisse devenir une culture plus aimante est ce mythe qui fait croire aux parents que la maltraitance et la négligence peuvent coexister avec l’amour. L’attention et le soutien, à l’opposé de la maltraitance et de l’humiliation, sont au fondement de l’amour. »
Également, elle observe qu'il y a un besoin d'amour dans le cœur de chaque enfant, et que cela est souvent exprimé par le sentiment pour la nature et un soif pour l'amour devin. Elle avoue que pendant son adolescence, elle était une grande lectrice des romancières 'à l'eau de rose.' Un appelle, souvent ravissant, sonnent aux cœurs des adolescent.es pour découvrir l'amour romantique.
C'est le pointe de départ depuis lequel que bell hooks commence à explorer la masculinité, le pouvoir et le patriarcat.
