Ceci est la première de trois postes.
Poste 1 : Introduction. Son style. Inclusif ou pas inclusif ?
Poste 2 : La violence n’est pas l’amour.
Poste 3 : L’apprentissage de l’amour. Ses domaines. Le propre de nous.
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Introduction
Son nom de naissance était Gloria Watkins et elle a choisi son nom de plume en hommage à sa arrière-grand-mère Bell Blair Hooks. Observez que ces deux prénoms s’accordent au masculin. Elle a choisi de mettre son nom en minuscules pour mettre l'accent sur son travail et ses idées plutôt que sur sa personne.
Ce livre était publié en 2000 et traduit de américain au français en 2022, juste avant son décès en 2021.
Son style
C’est un discours. Il est écrit avec un langage qui est à la fois académique (elle était professeur universitaire de littérature), à la fois polémique, un cadeau de conseil qu’elle offert à nous, la prochaine génération, et parfois, intimiste comme un journal privé. C’est évident qu'il soit le fruit d’une réflexion sur sa vie intime. Il y a des événements autobiographiques qui servent à illustrer les principes plus générales. Pour moi, un épisode reste dans mon cœur plus longtemps qu’une explication. Je suis douteux de tous ces bon mots qui vont ‘L’amour est…’ Pourtant, je les lis comme si je cherchais quelque chose.
J’aime sa simplicité. C’est facile à lire. J’y suis même arrivé à le comprendre comme ‘données compréhensibles’ de mon deuxième langage. Je l’estime accessible au niveau B1/B2.
Par exemple, j’apprécie le beau structure et parallélisme de ce phrase :
« L’essence du véritable amour est la reconnaissance réciproque : deux individus qui se voient tels qu’ils sont vraiment. »
inclusif ou pas inclusif ?
Par contre, la traduction n’utilise que utilisée le style inclusif dans quelques instances. Si le phrase suivant a été construit avec l'inclusif, cela aurait donné quel chose comme ceci :
« L’essence du véritable amour est la reconnaissance réciproque : deux individu.es qui se voient tels qu’elles/ils sont vraiment. »
Voici un exemple traduit au style inclusif :
"Beaucoup entre nous n’apprennent à aimer la vie qu'au moment où ils ou elles sont confronté.es à une maladie mortelle."
Le désavantage est qu'il y a risque d'être 'lourde.' C'est -à-dire, trop de mots. Trop long. Trop confus. Surtout en français, en suivante les règles des accords grammatical ! Parfois, pour la brévité, le masculin générique est le simple, donnant que la français évite la neutralité de genre. En revanche, le style inclusif est plus accessible au travers de langues comme l'anglais, qui ne s'accorde pas les genres. Cependant, le neutre peut aussi rendre les femmes invisible.
L’écrivaine Américaine plaides pour une transformation de la masculinité au sens large. Bien étendu que cette traduction est parue posthume et en conséquence, son avis ne pouvait pas être sollicité. Néanmoins, elle était très attentif aux paroles et syntaxes de l’oppression. Si j'ai bien compris, l'idée de l'écriture inclusive est que si nous changeons la langage, nous pourrions changer l'injustice. Le but est déconstruire le bais de sexisme qui est au cœur de nos paroles, donc de nos pensées, et en conséquence de nos actions. Exclure ou inclure, telle est la question ?