« Multilingual Book Club 02 » : La traduction est une histoire d'amour
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« Multilingual Book Club 02 » : La traduction est une histoire d'amour

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multilingual book club 02

Choisir un roman pour la deuxième édition du club de lecture avait été un vrai défi pour moi. Je suis rat de bibliothèque, mais parfois je ressens l'anxiété en lisant à cause de ma vitesse de lire lente. À cause de cela, la sélection d'un nouveau livre peut être difficile ; je ne veux pas choisir un livre qui comporte trop de pages parce que je ne veux pas me sentir mal pour passer plusieurs semaines lisant la même chose. En plus, je me sens souvent coupable de lire des livres en anglais parce que je sais que ma compréhension de la langue française s'est beaucoup détériorée et je ne veux pas que ma licence en français soit beau obtenue. Dû à me sentir tant mal, je n'avais pas lu quelque chose en français pendant beaucoup de mois -j'avais évité la lecture en français à fin d'oublier ma culpabilité. Pour changer cette mauvaise habitude, j'ai décidé de participer dans le « Multilingual Club 02 » en m'arrêtant de lire les autres livres en anglais et espagnol que je lisais et commencer à lire quelque chose de nouveau en français jusqu'à sa fin. Heureusement, le club de lecture m'a beaucoup motivé et j'ai terminé le roman La traduction est une histoire d'amour de Jacques Poulin (auteur célébré du Québec).

Je trouvais le roman bien écrit, plein des descriptions de la nature et l'esprit de la traduction. J'ai appris de nouveaux mots concernant des animaux : ouaouaron, renard, héron, etc. Un thème principal de l'œuvre est le banal, ce qui avait été une raison pour laquelle j'ai voulu le lire ; un tel thème est parfait pour ceux qui veulent apprendre du vocabulaire qui ait un lien avec des activités quotidiennes, incluant les mots qui complètent telles activités : des émotions, des vêtements, des meubles, des outils, des édifices, des alentours, la nature, etc. Typiquement, ce vocabulaire n'appartient pas aux niveaux basiques de l'apprentissage des langues, mais plutôt à ceux qui sont plus avancés. Quelques exemples de ces mots sont : la prise (de courrant), la poignée de porte, l'étang, déglutir, coasser, se précipiter, frotter, etc. Cela m'a bien aidé à réviser le vocabulaire passif que j'ai déjà eu. Une autre chose que je trouvais intéressant du roman est toute son intertextualité. De ses références intriguantes, j'ai ajouté quelques livres à ma liste de lecture : La grammaire est une chanson douce, Les chevaliers du subjonctif et La révolte des accents tous par Érik Orsenna. Malheureusement, les deux derniers romans sont plutôt difficiles à acheter au Canada, alors je n'ai acheté que le premier, et un autre de Poulin : L'anglais n'est pas une langue magique.

Puisqu'il reste deux semaines dans la série actuelle du club de lecture, je vais terminer un roman en français que j'ai commencé à lire il y a plusieurs mois. J'espère que l'anxiété ne m'accable pas pour que je puisse terminer de le lire cette fois. Une fois que je l'aurai complété, je voudrais lire aussi un roman que mon amie m'a recommandé : Comment je suis devenu stupide par Martin Page.

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