Bonjour à tous, je tente ici d'écrire un commentaire sur l'article de journal suivant : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/20/mobilite-sans-regulation-l-usage-de-la-voiture-augmentera-avec-bientot-des-bouchons-de-voitures-propres_6056719_3232.html ~

Le changement climatique et la tentative des humains de limiter le réchauffement de la planète à +1,5°C est un débat en cours non seulement en France, mais aussi dans le monde entier. Le secteur des transports en particulier joue un rôle majeur à cet égard, les voitures étant la principale source d'émissions. Les solutions et réformes potentielles en matière de mobilité sont abordées par l'auteur Jean Coldefy dans son article « Sans régulation, l’usage de la voiture augmentera, avec bientôt des bouchons de voitures propres ! », paru dans Le Monde du 20 octobre 2020.

Le texte fait valoir que l'interconnectivité et la décarbonisation sont particulièrement importantes pour une mobilité future respectueuse du climat. À l'aide de deux solutions souvent évoquées par les politiciens, à savoir davantage de vélos et la gratuité des transports publics, Coldefy montre que ce raisonnement ne rend pas justice à la réalité complexe. Au contraire, il faut des approches holistiques qui répondent aux besoins des citoyens ainsi qu'aux exigences de la décarbonisation. C'est particulièrement vrai pour les personnes qui vivent en dehors de la ville ou dans les banlieues. Ils comptent souvent sur la voiture pour se déplacer car ils n'ont pas d'autre moyen de transport pour se rendre en ville. L'auteur ne voit pas la gratuité des transports en commun comme une solution, il suggère plutôt d'investir plus d'argent, d'étendre le réseau aux banlieues et d'augmenter la qualité générale. Cela devrait inciter davantage d'automobilistes à opter pour le train et le bus, ce qui permettrait de réduire les émissions. À ce stade, il convient de noter que l'auteur présente ses arguments d'une manière facile à comprendre, même pour un public profane, et on peut dire qu'il est lui-même un expert en la matière.

En outre, l'auteur avance les deux arguments suivants : d'une part, il doit y avoir des restrictions et, d'autre part, il faut faire des compromis sur les coûts. Un exemple concret serait de faire payer les automobilistes dans les zones urbaines et de financer ainsi davantage le système de transport public ou de densifier les zones suburbaines de manière à ce qu'aucun nouveau logement ne puisse être construit loin des stations centrales de transport public, comme c'est déjà le cas à Copenhague.

En conclusion, l'auteur identifie clairement les problèmes de la mobilité actuelle et propose également des solutions. Toutefois, ces mesures restent essentiellement pragmatiques et la question se pose de savoir si elles recevront une approbation politique suffisante et si elles pourront être appliquées.