Critiquer l’œuvre d’un des plus grands noms de la littérature universelle n’est pas une tâche facile. Particulièrement lorsqu’il s’agit de Voyage au Centre de la Terre, écrit par Jules Verne, l’un des précurseurs de la science-fiction. En fin de compte, sa contribution culturelle et sociale s’étend sur plusieurs générations.
Dans le livre Voyage au Centre de la Terre, on suit le parcours d’Axel, le narrateur du roman, un garçon orphelin qui travaille comme aide-préparateur de son oncle, le professeur de minéralogie Otto Lidenbrock. Lui, passionné par son domaine de recherche, il est aussi doté d'une bonne volonté écrasante et ne renonce jamais.
Un jour, Otto découvre une chose magnifique : une carte du XIIème siècle décrivant un paradis trouvé au centre de la planète. Mais c’est Axel qui finit par le décoder. Ensuite, ils voyagent en Islande, où ils embauchent le serviteur, guide et troisième membre du groupe : Hans Bjelke, un chasseur d'eider islandais. Au fil de l'histoire, on voit une transformation progressive de la personnalité des personnages.
En vrai, le récit commence calmement, mais au fur et à mesure de l'expédition, des dangers, es confusions, des défis et des découvertes ont fini par rendre l’histoire de plus en plus palpitant !
Bien qu’il y avait plusieurs de limites de la science de cette époque-là, Jules Verne a très bien réussi à allier les concepts scientifiques à la fantaisie. À de nombreux moments, les personnages discutent de la probabilité que tout ça soit réel, ce qui correspondrait aux causes géologiques, physiques et chimiques, ainsi que biologiques. Et ainsi, l'auteur nous a livré un récit beau et curieux, tout en nous invitant à imaginer au-delà de ce qu'il raconte.
Cependant, ce qui ressort de ce livre, c'est la perception de l'idéal de la civilisation, son atmosphère optimiste de développement scientifique et la lutte entre la raison et l'émotion, qui imprègne chaque moment de la vie de Lindenbrok, tendant toujours vers la pensée rationnelle.
Jules Verne entraîne le lecteur dans les aventures qu'il crée lui-même. Nous avons le sentiment de faire partie du groupe d'Axel jusqu'au cœur de la Terre, nous pouvons imaginer ce que ce serait de sentir les rochers sous nos pieds, le désespoir d'être sans eau pendant des jours et la température qui monte sur nos peaux. En vrai, cette expérience a été très positive pour moi.
Ça me fait avoir envie de lire les autres œuvres de ce fantastique écrivain !
Salut Peter Jack, j'ai beaucoup aimé ton résumé de l'œuvre ainsi que ton ressenti. Mon conseil, lis le roman posthume de Jules Verne, "Paris au XXe siècle", écrit en 1860 mais publié seulement en 1994.
Merci beaucoup, Erich ! Je vais lire ce livre !