(#passé composé)
Cet hiver, j’ai commencé de rénover mon atelier. Autrefois, il était un garage mais maintenant j’aimerais l’utiliser comme un atelier. Il a été mal conçu comme garage parce que il trop étriqué pour que une voiture peut entrer facilement et stationner à l’intérieur. La portail est trop près de la route. Un soir, Maman est rentrée dans le noir et, malheureusement, a rayé sa voiture en touchant le mur du garage. C’était la même voiture que Roger a repeinte la semaine avant. Alors, nous avons pris la décision de ne plus l’utiliser comme garage.
Ce bâtiment était construit il y a quarante ans au moins par un maçon qui a fait un mauvais travail. Il a choisi les mauvais matériaux. Et surtout, comme j’ai déjà vous raconté, l’emplacement n’était pas trop réfléchi.
Quand je suis arrivé pour le premier fois, il y avait une collection importante des choses que les anciennes propriétaires ont laissées. Plusieurs des fois, cette collection m’a gêné. Et puis, j’en ai ajouté, ce qui m’ai gêné encore plus.
« Zut alors !» Finalement, je m’ai dit un beau jour, « c’est bien le temps de débarrasser de cette caverne d’Ali Baba.»
En conséquence, j’ai les toutes mis dans remorque et je les ai déposé à la déchetterie.
J’avoue qu’il m’a pris le temps pour faire le tri. Pour que je sois libre des ces fardeaux. Chaque objet avait une vie antérieure, un charge émotionnel : la bouilloire que Monsieur n’a pas réparée; les prises en porcelaine que l’électricien a installées mais que les inspecteurs ont jugées pas conforme; la lampadaire que Jacques a donnée à Noël mais qu’il n’utilisait jamais; la poupée que Amelié a tant aimée; les jouets que les enfants ont adorés pendant leurs vacances; la bicyclette jaune avec laquelle Franck est partie pour l'Espagne; la casque en métal que Marc a portée quand il est rentré de la guerre, son sourire si grand que le soleil; la casque noire de moto qui a sauvé la vie de Lili la nuit de son accident; les chaises en velours que Tonton a nous données pour notre mariage; les skis que nous avons utilisé cet hiver dans les Pyrénées quand Sophie est tombée; etc...
Croyez moi, il y en avait une vraie bizarre.
Toute cela pose la question : qu’est-il en reste de nos beaux jours ? Un tas des souvenirs. Des expériences qui s’en vont. Une collection des choses dont nous avons accumulé. L’amour qui a été promis, donné, et puis, reçu et vécu.
Un nuit quand la lune rousse brillait et les étioles venaient vers nous, un hibou est venu et s’est entré à l’intérieur du garage. Puis, il a hululé pendant que nous dormaient. Nous rêvaient de nos bien-aimé.es. L'amour, c'est le trésor perdu pour être retrouvé quelque part dans nos cavernes d’Ali Baba.