Critique de livre « La petite fille de Monsieur Linh » par Philippe Claudel
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Critique de livre « La petite fille de Monsieur Linh » par Philippe Claudel

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Ce court roman raconte l’histoire d’un vieil homme qui vient de devenir réfugié à cause d’une guerre qui a détruit son village. Son fils, sa belle-fille, et tous ses voisins sont morts. Sa seule raison de vivre, pour laquelle il a voyagé par un petit bateau à l’étranger, c’est de protéger « sa petite fille », l’enfant de son fils.

L’histoire est vue principalement à travers les yeux de Monsieur Linh, le vieil homme. Il est paysan qui a vécu toute sa vie dans son village natal. Il ne parle aucun mot de la langue du nouvel pays, n’est monté jamais dans une voiture, n’a rencontré jamais un médecin, ne connaît même pas sa date de naissance. Il est complètement perdu et vulnérable.

Au début, le vieil homme passe tout le temps dans le dortoir où il habite avec des autres réfugiés, et garde sa petite fille « Sang-diû ». Elle a l’air d’être un bébé heureux et tranquille, mais il est très protecteur envers elle. Après quelques jours, il ose marcher sur le trottoir dehors l’immeuble, et là il apprit à connaître un homme de la ville, le Monsieur Bark. Malgré leur manque d’une langue commune, les deux deviennent amis. À partir d’ici, on voit l’histoire en partie du point de vue de Monsieur Bark. On apprit qu’il avait une femme qui est morte depuis plusieurs années, comme la femme de Monsieur Linh, et qu’il se sent coupable, parce que quand il était jeune il était soldat dans un conflit précédent dans le pays de Monsieur Linh.

À grâce de l’amitié de Monsieur Bark, le vieil homme devient plus confortable en vivant dans le dortoir, mais un jour il est transféré avec sa petite fille dans un asile en bordure de la ville. L’immeuble semble un château et il y a des jardins grands et beaux, mais il ne peut le quitter pas. Personne ne parle sa langue et il ne comprend rien. Il devient décidé à s’enfuir et à réunir avec son ami. Pour connaître la fin de l'histoire, il faut la lire toi-même...

J’ai trouvé ce roman très émouvant. L’auteur raconte l’histoire avec beaucoup d’empathie. Il n’évite pas les sujets difficiles, comme la cruauté et le traumatisme; mais dans les rapports entre les deux hommes on trouve l’espoir pour l’humanité.

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