COLOCATION : - verbes -er présent, avec présence d’un accent è + doublement de la consonne .

Tu lève ta tête vers le ciel pendant je me rappelle de lui. C’est en ces moments comme ceci, quand il y a un décès d’un proche que la vie s’effondre. Nous nous trouvons face à la précarité de nos existences avec la morte d’une bien-aimé. Oui, en deuil, je lève ma tête vers le ciel. Mais c’est plutôt avec un regard qui ne sais pas quoi exactement que je cherche.

Impossible à dire « vous levez votre tête vers le ciel » car le vouvoiement n’a rien à faire avec l’expérience direct de notre mortalité. La fragilité de nos existences nous rappelle que nos vies sont impermanentes. Ce manque de répit nous ne mène pas à l’essentiel. Le coeur gèle et pèse comme un lourd fardeau que l’on n’achète pas.

Est-ce que nous achetons nos circumstances ? Nos biens, bien-sûr nous les achetons, mais pas nos circumstances. Ils nous amènent jusqu’à ici où nous enlevons nos illusions comme des vêtements à la fin de une longue journée. J’aimerais que tu enlèves cette chemisette imaginaire qui pèse sur toi.

Je me promène sur les chemins divers de mes jours. Tu te promène sur les tiens. Et nous nous promenons ensemble de temps en temps.

Je feuillette dans mes mémoires et je suis certain que tu feuillettes à ton façon aussi… Je me rappelle de cet occasion quand nous nagions dans l’océan, Est-ce que tu rappelles aussi ? Bien sûr, nous rappelons ! Mais les maîtres nageurs, est-ce qu’ils rappellent ?

Ce n’est pas facile pour moi à projeter un avenir hors des mes chemins habituels. Est-ce que tu projettes des nouveautés ? Nos sœurs si jeunes Et bien-aimées projettent leurs accouchements. La vie se renouvelle comme nos jours renouvellent et le météo des cieux renouvelle aussi. Je ne rejette pas ce renouvellement et je ne regrette rien non plus.

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