Je sais que j’ai critiqué deux livres cette semaine, mais je ne suis pas râleur. J’aime bien beaucoup de livres et j’ai même trouvé un bon écrivain français que vous devriez connaître : Marc Levy. Mon roman préféré de Levy c’est « La dernière des Stanfield ». Il y a un peu de tout dans cette histoire. Levy vous emmène dans quatre pays différents pendant quatre époques : La France occupée en 1944 ; l’Angleterre pendant les années 70 ; les Etats-Unis d’après-guerre jusqu’à présent et le Canada. L’histoire comporte une trahison apparente, une embuscade par des nazis, une famille qui surmonte la faillite et devient riche, une confrontation mortelle et deux petits-enfants qui ne se connaissent pas, mais deviennent des héros en faisant face à tous ces dégâts familiaux.

Pendant la guerre, Robert Stanfield s’est fait attraper par les nazis qui lui donne un choix impossible : soit il balance la position de la cachette de ses complices et il sera libéré, soit il se tait et les nazis le tuent. Il choisit la vie. Après sa libération, il fonce à bicyclette vers la planque pour avertir les autres, mais il arrive trop tard. Les nazis les avaient tous tués à part Hanna, la fille d’un de ses complices. Robert trouve Hanna dans la cave de la cachette avec dix tableaux de valeur qui appartenait à son père avant sa mort. Robert n’admet jamais à Hanna ce qu’il a fait. Robert et Hanna fuirent de la France, ils se sont marie et déménage aux USA où ils font fortune en vendant les œuvres d’art. Ensuite, le couple paie l’hypothèque sur le manoir des parents de Robert Stanfield qui avaient fait faillite avant la guerre. Le couple s’intègre dans la haute société de Baltimore et Robert est considéré comme un héros de guerre.

À partir de ce moment, l’histoire devient encore plus compliquée. Le couple adopte une petite fille qui s’appelle Sally-Anne et, puis, Hanna donne naissance à un fils, Edouard. Au fil des ans, en ressassant les détails de l’embuscade nazi, Hanna vient se rendre compte que c’est son mari qui avait signalé aux nazis où se trouvaient la cachette. Cette trahison soupçonnée nuit la famille. Sally-Anne est dégoutée par les secrets de ses parents. Edouard reste fidèle à ses parents. Pendant la grande fête des fiançailles d’Édouard, il imprègne May, la meilleure amie de Sally-Anne. Plus tard, Edouard menace May, ce qui enrage Sally-Anne. Il y a un argument entre frère et sœur. Edouard est gravement blessé. Sally-Anne prend la fuite en Angleterre où elle se marie, élève deux enfants et coupe tout contact avec May. May s’échappe à un petit village québécois où elle élève son fils.

Quarante ans plus tard, à travers des aventures et des rebondissements, la fille ainée de Sally-Anne et le fils de May apprennent qu’ils sont liés par le passé de leurs mères et ces deux resoudent le puzzle de leur famille cassée. Vous devrez lire le roman. Je ne vous donnerai pas le reste de l’histoire.

Je crois que cette histoire de Levy est censée démontrer un des mystères humains. Nous sommes tous bons de nature. Pour autant, nous faisons du mal trop souvent à ceux que nous aimons le plus. Levy ne le dit pas, mais je crois qu’il voudrait que nous soyons plus gentils les uns envers les autres et que nous essayions de comprendre nos proches avant de les juger.

C’est une belle histoire. Et pas mal comme leçon, n’est-ce pas ?