J’ai lu une biographie de Zinedine Zidane, un autre livre sportif qui m’a déçu de façon similaire à celui par George Eddy. L’auteur, Frédéric Hermel, est journaliste pour l’Equipe, le journal sportif français bien connu. L’Equipe a chargé Hermel de couvrir les exploits de Zidane après qu’on l’a transfert au club de foot Real Madrid en Espagne. Zidane a commencé par garder ses distances avec ce journaliste mais, au fil du temps, les deux sont devenus amis.

C’est cette amitié qui rend le livre fade. Hermel donne l’impression d’être un grand fan de Zidane plutôt qu’un journaliste qui découvre comment ce footballeur fonctionne. Hermel raconte l’histoire de Zidane en soulignant tous ses grands succès tel que la victoire de l’équipe de France à la Coupe du monde en 1998 alors que l’auteur trouve des excuses pour les polémiques de son sujet tel que le fameux coup de tête que Zidane a donné à un adversaire en 2006. Pire, Hermel remplit plus d’une centaine de pages afin de réciter tous les accomplissements de Zidane.

Le problème c’est que j’aurais pu trouver tous ces faits sur le site web Wikipédia. Je lis pour m’amuser et pour apprendre quelque chose d’intéressant. Pour autant, lire cette biographie c’était comme si j’essayais de siroter d’une grande chute d’eau. En fin du compte, j’étais tout trempé, j’avais bu très peu et j’avais toujours soif. J’étais submergé par toutes ces informations et j’avais le sentiment de n’avoir rien appris sur ce grand homme. Cette biographie ne nous donne pas de message. Je ne sais pas encore si Zidane a dominé ses adversaires à cause de son génie inné, de ses compétences perfectionnées grâce à beaucoup de travail ou de sa connaissance stratégique obtenue à la suite de nombreuses années de compétition. Malheureusement, Hermel ne nous dit pas. Donc, c’est au lecteur de décider s’il y a une leçon de tirer de cette histoire.

Quant à moi, j’ai décidé d’abandonner les biographies sportives. Maintenant, je lis les romans et les polars.