Ce matin il fait beau, je prends du café noir and écoute seulement les voitures dans la rue. Et j'écris mon journal intime. Un matin tout à fait typique chez moi. Je maintiens un journal intime depuis 37 ans, un peu près, mes premiers efforts lorsque j'avais 9 ans, en cherchant des mots en anglais, ma langue maternelle. En même façon que je cherche des mots en français recemment. L'aventure d'apprendre français a un effet particulier sur moi, c'est un rappel de la romance de langage. Quand j'étais jeune j'ai appris des nouveau mots tous les jours, et j'ai remarqué des expressions utiles et les integrés dans mes propres morceaux d'écritures, mes propres efforts. J'ai eu un sentiment de pouvoir en croissance, le pouvoir d'éxpression.
C'est presque le même aujourd'hui en français, sauf que j'ai du mal toujours à m'éxprimer à l'orale. J'ai plaint à un enseignant de français sur ma frustration avec ça hier. J'ai lu facilement un article un peu technique, et j'ai eu besoin de chercher seulement 3 mots inconnus. Mais quand il s'agit de générer moi-même tout ça, pas a l'écriture mais seulement à l'orale, c'est bien plus difficile. Il m'a encouragé. "C'est possible, tu peux le faire, il faut seulement s'entrainer, s'entrainer, s'entrainer." Il a raison, bien evidemment, mais quelquefois je manque à la fois la confiance en moi et la patience, tous les deux.
Quand même. Dans quelques minutes une classe commence en français, 90 minutes chaque vendredi sur le sujet de la poésie française. Jusqu'au présent, on étudiait Marie de France, Jean de la Fontaine, Rimbaud, Verlaine, Hugo, Baudelaire, Apollinaire, Césaire. La professeure me plaît, donc je me suis inscrit à la prochaine série qui commence en automne, mais elle m'a dit qu'un autre donnera la classe. Tant pis.
Après ça, un petit peu de travail et le weekend commence, presque mes vacances. Mardi on part. Paris nous attend!