Un dernier jour dans ma ville natale. Ou plutôt, un dernier matin. Je me suis levé une demi-heure plus tôt que prévenu, et j'en ai profité par faire mes valises tout de suite, et après, grâce à cette décision, j'ai eu une heure toute complète, tout libre pour lire en buvant du café.

J'ai choisi un livre anglais par Arthur Brooks qui s'appelle "From Strength to Strength". Il s'agit de vieillir, et comment rester heureux malgré les difficultés qui la vieillesse nous apporte. Par hasard, j'ai récemment commencé à lire un livre français qui traite le même sujet par Marie de Hennezel, qui s'appelle "L'aventure de vieillir". Je recommande tous les deux. C'est sûr que le premier moitié de ma vie est arrière de moi, à presque 46 ans, et il me semble peu possible que je puisse survivre jusqu'à l'âge de 90 ans. En tout cas je n'en veux pas. Tout est possible, mais en même temps, on n'entend pas souvent qu'un homme de 90 ans soit en forme. Je chéris mes bons jours et reste conscient qu'ils seraient, même si toujours nombreux, brutalement limités quand même.

Le reste du jour a passé vite. J'ai eu une séance avec un enseignant de Français dans ma voiture (sur italki), et puis, après avoir conduit à une station d'essence près de l'aéroport, j'ai eu une autre séance avec une collègue, une réunion qui concerne mon studio de musique. Après ça, j'ai restitué la voiture louée, puis je me soumettre à la sécurité de l'aéroport, ensuite deux verres au bar, et enfin, aborder l'avion, où j'ai tapé ces mots sur mon mobile. À la prochaine mes amis...