Mon dos en chantier
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Mon dos en chantier

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health

Aujourd’hui, j’ai subi une IRM (imagerie par résonnance magnétique) du bas du dos. Cet examen n’a duré qu’une demi-heure, mais beaucoup de choses ont eu lieu pendant ces trente minutes-là. Dès que je suis arrivé à la clinique, on m’a fait entrer dans un vestiaire pour ôter tous mes vêtements à part mon T-shirt et pour enfiler un très grand short en papier qui ressemblait à une couche pour adulte. Cela m’a donné une allure très captivante.

Ensuite, on m’a entraîné dans une salle où se trouvait l’appareil d’IRM. Je me suis assis sur le lit et la technicienne m’a dit de m’allonger sur le dos. Elle a posé une pièce circulaire au-dessus de ma poitrine qui m’empêchait de lever les mains. Elle a mis dans ma main un machin avec un bouton sur lequel je pouvais appuyer en cas d’urgence. Même avec cet avertissement, tout allait bien jusqu’ici.

En fait, je n’avais aucun problème pendant cette procédure mais je me suis rendu compte comment une IRM pourrait faire peur. Elle m’a demandé si j’étais claustrophobe, un concept qui ne m’avait jamais traversé l’esprit avant et qui est parvenue à m’inquiéter. Elle a mis des écouteurs sur mes oreilles et a demandé quel genre de musique je voulais écouter. Puis, la technicienne a glissé le lit dans la machine. Mon nez était à peine à trois millimètres du plafond de l’intérieur de l’appareil. J’ai fermé les yeux pour me calmer.

C’est alors que le plaisir a commencé. Une série de sons s'est lancée, ce qui était un peu effrayante. L’appareil a commencé par émettre un son qui ressemblait à des armes dans le film « Star Wars », suivi des sons d’un lavomatique, d’un bolide, d’une alarme de voiture et d’un marteau-piqueur. Pour me distraire, j’écoutais de la musique et je comptais mes souffles. C’était comme si je rêvais. Malheureusement, la technicienne a interrompu la musique deux fois pour vérifier que tout allait bien. Elle faisait son travail, mais ces interruptions m’ont fait sortir de la rêverie et m’ont fait plus peur que les sons industriels. Pire, mon nez s’est mis à me démanger, mais le truc circulaire restreignait mes mains. J’ai dû me focaliser encore plus sur la musique et sur ma respiration.

Soudain, la technicienne m’a glissé en dehors de la machine. L’examen était fini. Je suis sorti de la clinique sans souci et maintenant j’attends les résultats. J’espère qu’ils indiqueront la source de mes maux de dos. Sinon, je pourrais remplacer le radiologue par un chaman. Du moins, ses chants seraient moins effrayants que le bruit de l’IRM !

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