Je viens de terminer de lire « En Attendant Godot », une pièce de théâtre de l'Irlandais Samuel Beckett, écrite à l'origine en français puis traduite par lui-même en anglais.

La pièce a six, peut-être sept personnages. Il y a Estragon et Vladimir, les personnages principaux, qui attendent l'arrivée de Godot, le mystérieux personnage éponyme qui n'arrive jamais. Puis on rencontre Pozzo et Lucky, le second étant l'esclave du premier, un homme très riche. Et finalement il y a « le garçon », qui prétend être en fait deux frères (ce qui n'est jamais clair), messager de Godot qui dit à Vladimir et Estragon chaque nuit que Godot ne peut pas venir aujourd'hui et qu'ils doivent l'attendre demain.

C'est une histoire très étrange, mystérieuse et ambiguë, mais pour moi il est au moins clair que c'est un exemple d'art existentialiste ; les personnages attend un soi-disant sauveur pour donner une direction et un sens à leur vie sans se rendre compte qu'ils ont ce pouvoir en eux (ce qui n'est pas sans rappeler la grande majorité des gens qui cherchent un sens et une direction dans leur propre Godot).