[Bonjour ! J'ai écrit ce texte comme préparation à l'exercise de 'synthèse' du DALF C1, qui consiste à résumer le contenu de deux ou trois documents d'une façon neutre et formelle. En l'occurence, j'avais à résumer trois articles de presse sur 'l'entraide familiale']

Trois journalistes du Figaro, du Monde et de l'Express traitent, dans des articles datant de 2015 et de 2016, du thème de l'entraide familiale en France. Ils abordent notamment l'ampleur de ce phénomène, les différentes formes qu'il peut prendre et une certaine réticence des Français à en parler ouvertement.

En premier lieu, il est à noter que la solidarité financière est déjà largement répandue en France, avec trois quarts des Français ayant fourni une aide financière à un membre de leur famille, souvent un enfant. Cette solidarité s'explique en partie par le contexte économique auquel font face les jeunes : un taux de chômage de plus de 20%, l'allongement de la durée des études et un accès à la propriété plus difficile que jamais.

Face à ces obstacles, des différentes formes d'entraide familiale sont proposées. Outre le soutien financière, qui consiste à prêter de l'argent, à payer le loyer ou à accorder une allocation familalle mensuelle, on observe des formes de soutien plus engagées, telles que garder ses petits-enfants ou prendre une période de congé pour s'occuper d'un parent âgé. En effet, cette dernière option devient plus pratique début 2017, quand entre en vigeur le congé proche aidant, qui permet aux salariés de prendre soin d'un proche à plein-temps pendant trois à six mois.

Malgré cette dévotion avouée à l'entraide familiale, le sujet reste marquée par une réticence à en discuter, pour des raisons diverses. S'agissant de l'épargne des parents pour leurs enfants, 42% des parents n'en parlent pas soit parce qu'ils craignent que l'argent ne soit dépensé injudicieusement, soit pour encourager leurs enfants à être indépendants. Or, un sujet encore moins abordé est le décès et la perte d'autonomie des parents âgés.