Voici ce que j'ai lu mercredi.
Alain: Cependant, Marie n’est pas heureuse très longtemps. Même au plus fort de son insouciance, de mauvais présages planent sur elle, comme ce complot que l’on prête à un obscure cousin, Robert Stuart.
Alan: Qu'est-ce que Robert Stuart essayait de faire ?
Alain: Il aurait soudoyé un cuisinier pour qu’il empoisonne le dessert favori de la reine, les beignets aux poires.
Alan: Que s'est-il passé à la suite de ce complot ?
Alain: Cette machination est éventée, mais elle rapelle à le jeune Écossaise la fragilité de son pouvoir.
Alan: J'aurais pensé qu'en tant que reine de France et d'Écosse, elle aurait eu beaucoup de pouvoir.
Alain: De fait, après moins de deux ans de règne, en décembre 1560, le chétif François II est emporté par la maladie.
Alan: Quel effet cela a-t-il eu sur sa position ?
Alain: Par le jeu cruel des successions, Marie perd tout pouvoir du jour au lendemain.
Alan: Comment a-t-elle essayé de remédier à cette perte de pouvoir ?
Alain: Elle doit même, conformément à la règle, rendre ses bijoux à sa belle-mère, Catherine de Médicis.
Alan: Cela a dû être un coup dur pour son amour-propre !
Alain: Elle quitte alors la France et rejoint sa terre d’origine pour y régner. << Adieu plaisant pays de France, Ô ma patrie, la plus chérie, qui a nourri mon enfance >>, écrit-elle tristement sur le chemin de retour.