Voici ce que j'ai lu jeudi.
Alain: Quelques mois plus tard , en 1907, a lieu l’événement décisif : le tsarévitch est un proie à une crise de fièvre et saigne abondamment.
Alan: Quel a été cet événement décisif ?
Alain: La tsarine aux abois, fait appeler Raspoutine. Introduit dans la chambre d’Alexis, il s’assoit à son chevet, lui prend la main et prie pour sa guérison.
Alan: Ça a dû être un grand moment pour Raspoutine !
Alain: Il exige aussi que tous ses traitements soient interrompus pour permettre l’intervention divine.
Alan: Sans doute, pour augmenter aussi sa propre influence.
Alain: Très vite la santé du jeune garçon s’améliore.
Alan: Cela a dû lui donner une énorme influence auprès de la tsarine.
Alain: Par trois fois, jusqu’en 1912, Raspoutine va procéder à un << miracle >>, en remettant Alexis sur pied.
Alan: Comment ? Peut-être pratique-t-il l’hypnose.
Peut-être a-t-il glané un savoir de guérisseur au fils de ses vagabondages dans la Russe profonde.
Alain: Mais le Sibérien a surtout une chance suprenante. En effet, en ordonnant que l’on arêtte d’administrer à l’enfant ses médicaments, il le débarrasse de l’aspirine.
Alan: Dans quel but voulait-il se débarrasser de l'aspirine ?
Alain: Or il s’agit d’un véritable poison pour les hémophiles, en raison de ses propriétés anti-coagulantes. Et cela, à l’époque nul ne le sait, ni Raspoutine ni ses hôtes.
Alan: Et donc Raspoutine semble avoir agi intuitivement.
Alain: Dès cette première guérison, la tsarine se prend d’une amitié sans bornes pour son << sauveur >>, comme elle l’appelle.