La neuroplasticité et l'apprentissage
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La neuroplasticité et l'apprentissage

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Si tu as partagé avec tes proches, tes collègues, et tes connaissances ta passion pour les langues, je suis sûre que tu as entendu ce mythe insidieux pas mal de fois : l'apprentissage des langues est réservée aux personnes douées, surtout les jeunes. Il y a jamais un manque des voix prêtes à clamer qu'il y a un date de péremption cérébrale, après quoi c'est impossible d'apprendre une nouvelle langue, et beaucoup de gens pensent aussi qu'il faut avoir un talent important pour réussir l’acquisition d'une nouvelle langue. Heureusement, ils se trompent.

Ce que nous savons sur le cerveau croit chaque année, et beaucoup de découvertes nous donnent des raisons solides d'être optimistes. Par exemple, on sait maintenant qu'il est possible pour le cerveau, même d'une adulte, de créer de nouveaux neurones, ce qu'on pensait jusqu’à récemment impossible! Une autre découverte assez récente a montré que certains adultes, qui ont cent ans ou plus, ont réussi a garder leur pleine fonction cognitive même que leur cerveau montrait quelques signes physiologiques de dégradation, comme des caillots sanguins ou la diminution de matière grise. Les cerveaux de ces gens chanceux ont adapté - on ne sait pas comment exactement - aux dégâts en redirigeant des fonctions clés aux zones différentes du cerveau. C'est vraiment encourageant pour tout le monde. Les chercheurs pensent que des facteurs basiques ont contribué à leur résilience : l'activité physique, la nourriture saine, une bonne éducation, une carrière ou des loisirs qui demandent un travail intellectuel, et des forts liens sociaux.

À propos de l'apprentissage, comme dans le monde du sport, ce que compte vraiment, c'est la routine - pas le talent. Oui, nous sommes tous soumis à notre biologie d'une certaine façon, mais ce n'est pas l'histoire entière, car on peut influencer et même changer notre biologie par nos actions, nos choix, et nos habitudes.

En tant qu'exemple personnel : il y a un an et demi que j'ai souffert une grande douleur au poignet droit, à cause d'une blessure particulière mais aggravée par des années devant l'ordinateur à l'école et au travail. J'ai pris la décision de commencer à utiliser mon souris avec ma main gauche, ce qu'était au début un vrai spectacle comique. J'étais franchement pire qu'un enfant de huit ans : mes mouvements étaient maladroits et saccadés ; mon contrôle moteur avec sa main était vraiment nul. Mais mon poignet droit avait une telle douleur que j'ai persisté dans mes efforts. Comme ma grand-mère dit : on doit toujours être mauvaise en quelque chose avant d'être bonne en quelque chose. Et, pas à pas, mes compétences gauchères se sont améliorées. Plus j'ai pratiqués, plus mon cerveau a été forcé à former de nouvelles connections cérébrales, et aujourd'hui j'utilise mon souris avec ma main gauche aussi facilement que avec ma main droite. Pour le prix d'un souris neuf et quelques semaines de frustration, j'ai échappé la douleur de mon poignet droite et j'ai appris que mon cerveau peut apprendre quoi qu'il soit, si je suis prête à passer du temps en sentant un peu ridicule !

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