Salut à tous! J'aimerais bien vous apprendre à me connaître dans cet article mais je l'ai déjà fait dans le premier que j'ai publié (en serbe). Je suis anglophone, mais j'ai passé la grande partie de mon adolescence dans un pays francophone. Donc, au lieu d'une présentation je vais raconter mes expériences avec mon adolescence "francophone". J'en ai beaucoup à dire mais je vais essayer au mieux de garder abrégée mon histoire.
Quand j'avais douze ans moi et ma famille avons déménagé en Suisse. Au début on m'a inscrit dans une école anglophone. J'étais timide comme gamin, et hyper-intello. En plus, comme j'étais un jeune ado, j'ai commencé à en vouloir aux gens, mes profs, mes parents, à mes camarades, à ceux qui me traitaient de ci ou de ça. Malgré tout, j'ai pu faire quelques potes à travers de notre intérêt commun pour le Minecraft.
Au bout de deux ans mes parents ont décidé de me placer dans une école francophone. Je n'avais pas du tout hâte de ne plus voir mes potes chaque jour, mais j'ai commencé à découvrir la beauté des gros mots français, et la possibilité d'en apprendre encore plus à la nouvelle école m'intriguait. On m'a mis dans une classe pour non-francophones, alias "classe d'acceuil." J'aimais bien les autres élèves. Il y avait une bonne camaraderie entre nous et on s'entendait bien, même si nous étions pas très proches. On avait aussi des cours d'allemand que j'aimais bien. Néanmoins, le temps arrivait pour nous intégrer aux classes "normales." Les liens que j'avais avec mes ex-camarades de classe se fanaient peu à peu.
En tout, j'ai fait l'école en français pendant trois ans et demi. J'ai terminé le collège ("cycle" en Suisse) et j'ai fait un an et demi du lycée (collège en Suisse). En rétrospectif j'ai été très chanceux avec mes placements de classe en collège. Il y avait plein de gens amicales avec qui j'aurais pu été proche si je voulais vraiment me mettre à les connaître. Mais étant donné ma timidité, mon hésitance de parler français par peur qu'on allait me moquer si je me trompais, mes doléances avec le monde en tant qu'ado, je n'ai pas pu faire aucun pote et je repoussais même certaines personnes avec mon attitude distante et froide. Dans ma dernière classe de cycle, tous les garçons s'entendaient bien; on peut même dire que ils faisaient tous un seul group d'amis, sauf moi et un de mes camarades qui avions des troubles mentales. Le fait que je ne n'ai pas pu, par manque de volonté peut-être, de m'intégrer dans cette groupe de garçons sera toujours un de mes plus grands regrettes dans la vie. Ils étaient tous hyper sympas.
Bientôt je serais en lycée. Est-ce que tout va aller mieux? On va voir... à la prochaine!