L’euthanasie, suicide assisté, aide active à mourir - comment décrypter le cadre légal de fin de vie? (1/3)
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by RM1616
C’est un sujet qui défraie la chronique en France depuis peu, suite au dévoilement d’un nouveau projet de loi sur la fin de vie. Conscient de la possibilité de soulever de nombreuses critiques, Emmanuel Macron a souligné l’accès très conditionnel à « l’aide active à mourir ».
Mais dans quel contexte situe ce terme ? Impossible d’en parler sans référence à la législation déjà établie, notamment la loi Claeys-Léonetti, adoptée en 2016. Celle-ci permet aux malades dont la souffrance est insupportable et qui s’approche très vite à la mort de se voir mis sous « sédation profonde et continue ». Cet accompagnement médical ouvre ainsi la voie à ce projet de loi actuellement débattu.
En 2023, la convention citoyenne sur la fin de vie s’est déclarée fortement en faveur de l’euthanasie et du suicide assisté, sous conditions strictes. Par exemple, il faut être majeur, capable de discernement et avoir un pronostic vital à court ou à moyen terme. C’est ce dernier qui suscite la polémique - la Haute Autorité de Santé ne précise pas ce que signifie « à moyen terme », alors c’est aux équipes de professionnels médicaux d’examiner chaque dossier.
https://www.lemonde.fr/sante/article/2022/12/09/fin-de-vie-sedation-aide-active-a-mourir-de-quoi-parle-t-on-ou-en-est-le-debat-en-france_6153586_1651302.html
https://www.courrierinternational.com/video/cartes-sur-table-fin-de-vie-et-euthanasie-ou-en-est-on-ailleurs-dans-le-monde
Un peu court aujourd’hui!