Notre perception change constamment par rapport aux expériences et circonstances qui nous sont proches, ce qu’on appelle le contexte. C’est difficile de comprendre comment notre milieu nous donnes l’impression d’être invincibles, bien au contraire de la réalité. Nous sommes exposés aux médias qui nous offrent différentes manières de vivre et où le « changement » est acceptable, mais en fin de compte, c’est nous qui critiquons les changements des autres. L’incertitude se crée à partir de la volonté de vouloir ne pas être inférieur.
C'est pourquoi les alternatives permettant d'améliorer sa propre estime et réputation, et bien sûr les réseaux sociaux jouent un rôle important dans leur présentation. Celles-ci impriment en nous le désir d'exceller et génèrent des besoins constants, qui n’existent pas vraiment, comme ceux de voyager, d’acheter les nouveaux dispositifs et de montrer tout ce qu’on fait quotidiennement : Ils nous rendent esclaves de l’apparence. Ils sont des stimulus qui contribuent à la vitalité de notre système social, que ce soit bien ou pas n’est pas la question ici.
Le futur s’est fait chaque fois plus « présent » comme si tous nos souhaits étaient possibles. La pandémie nous a sans doute permis de retrouver un peu le sens de la vie, à tout moment tout ce que nous avons réalisé peut disparaître. Ce qui s'est passé l'année dernière nous permet de faire de nouvelles prédictions et de maintenir une lueur d'espoir pour retrouver ce que nous avions autrefois. Cependant, cela nous a également aidé à garder à l'esprit que les besoins ne sont pas toujours des besoins, ce sont des caprices.
Ce qui nous amène inévitablement à nous interroger sur les choix que nous avons faits jusqu'à présent, pourquoi l'avons-nous fait ? S'agit-il d'une vocation ? À quoi nous sommes-nous préparés ? Et surtout, à quoi nous préparons-nous maintenant ?
Je dois remercier à Rachel @Choura pour tous les conseils et corrections.