J'ai écrit cet extrait après les elections états-uniennes, le lendemain du discours d'acceptation de Biden. Bien qu'il s'agisse de la politique, je ne veux pas parler des camps politiques, mais plutôt de la plaie nationale, d'un peuple qui a oublié la civilité et la coopération, d'un peuple (voire, mon peuple) qui se déchire et qui entraîne le pays dans sa chute. Ecrire, pour moi, est une façon et de penser, de fouiller mes émotions, de me guérir. Si le sujet vous déplaît, soit! Je vous présente mes excuses, et je ne cherche pas la contestation. Je vous invite à dialoguer à la place.
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Tout le monde est émotif.
La vie a gonflé, pleine d'événements qui se passent depuis presqu'une semaine. Elle est lasse, fatiguée par cette lutte quasi-éternelle contre le chaos et la division qui la ménace, qui la bouleverse, qui l'embrouille. Un ballon égaré par les vents d'un ouragan, dont les déchêts qu'il enleve percerait la peau, cherche à pénétrer la pellicule mince du ballon éperdu et le balancer sur la terre.
Cependant, hier, une victoire -- oui, momentanée -- mais une bataille a été gagnée néanmoins. Les voix du peuple ont adouci la tempête. Voilà du calme. Est-ce que nous devrions célébrer? Ou bien vivrons-nous cette tranquilité? Le climat qui a apporté cet orage et cette clameur n'est pas mort. Il se reconstruit.
Ce n'est pas les changements nouveaux qui proviennent de l'apathie de notre train de vie moderne. Ce n'est pas non plus un extraterrestre obscur de la science-fiction, innové par nos anxiétés, créations d'une dystopie future que l'on eviterait. C'est plutôt un monstre d'auparavent qui nous terrorise depuis le debut.
Les élus ont beau nous donné de l'espoir, ils ne sont pas les héros perséids. L'individu peut inspirer; le peuple est le seul qui peut gagner. La quête pour l'unité n'est pas une besogne inutile. C'est, pourtant, un travail dur, un long voyage, une tâche qui nous requiert tous, indépendamment de ce que l'on a choisi. Le coeur sera notre boussole, le ballon flotte toujours.
Admirons-le! Nous avons aujourd'hui de la paix. Nous la méritons. Prenons donc une pause. Le vent se leve! . . . Il faut tenter de vivre! Et preparons-nous ensuite. Le but n'est pas encore atteint. La lutte n'est pas achevée.
Un peuple. Unis. Constant. Nous triompherons.
Wow! J'ai vraiment eu besoin de revoir ce que j'avais écrit. Pardon tout les désaccords. Merci @prolix et @arina -- ça fait longtemps que je n'écris pas en français, et... Ça se voit 😂
En vrai tu utilises des mot complexes et tu les utilises correctement la plupart du temps ! t'as déjà un excellent niveau ! ^^ On comprend tout dans ton texte et on sent les subtilités là où tu as voulu en mettre :)
Merci, Arina! Je parle le français depuis longtemps, mais par contre, je n'écris pas souvent... depuis longtemps. Je tente de me pousser un peu. C'est mieux, alors, que je fasse des erreurs, car ça me montre que j'essaie qqch de nouveau. Sauf quand les erreurs sont les accords simples que je n'ai pas vus... ooo lààà
Bonjours, Alexander. As-tu corrigé ton texte après les corrections proposées ? Si oui, c'est dommage car j'aurais aimé lire le texte original...
Ton texte est très intéressant et très compliqué dans son écriture, a tel point que certaines phrases nécessitent d'être relues même pour un natif. Après avoir lu ta présentation, j'ai vu que tu voulais écrire comme on utilise les couleurs en peinture. C'est réussi, mais certaines tournures sont compliquées et mériteraient d'être simplifiées pour mettre en valeur la beauté des mots. Si tu as du mal à me comprendre, dis-le moi, je commenterais en anglais. Great job Alex