[Bonjour ! J'ai écrit ce texte comme préparation à l'exercise de 'synthèse' du DALF C1, qui consiste à résumer le contenu de deux ou trois documents d'une façon neutre et formelle. En l'occurence, j'avais à résumer deux articles de presse sur la diversité linguistique]
La diversité linguistique a beau présenter bien des avantages, elle n'en reste pas moins menacée. C'est ce que nous expliquent David Crystal et Ranka Bjeljac-Babic dans leurs tribunes parues dan Courrier International et sur le site internet de l'UNESCO.
Le phénomène de la disparition des langues n'est pas nouveau. La durée de vie des langues est assez courte, et le nombre de langues à durer plus de 2 000 ans, comme le chinois ou le persan, est infime. Cela étant dit, on assiste aujourd'hui à un rythme inédit d'extinction des langues, avec au moins 50% des 6 000 actuellement parlées projetées de mourrir dans le siècle à venir.
Diverses explications sont proposées pour ce phénomène d'homogénéisation linguistique. La pression de parler une seule langue peut venir d'en haut, c'est-à-dire de l'Etat ou d'une puissance étrangère, ce qui fut le cas aux époques de la formation des Etats-nations et de la colonisation européenne. Maise cette pression vient aussie d'en bas, comme quand les jeunes cessent de s'identifier avec leur langue maternelle, ou quand l'industrialisation fait du multilinguisme un obstacle aux échanges.
La perte de diversité linguistique est présentée comme regrettable au même titre que la perte de biodiversité. Ces phénomènes sont d'autant plus liées que certaines espèces végétales ou animales sont reconnues uniquement dans des langues en voie de disparition. D'ailleurs, la divérsité en général nous permet de survivre à long terme et dans des circonstances variées.
Super article! Bravo!
Merci beaucoup Leonard, tes commentaires sont très approfondis - c’est vraiment hyper utile!